Tattoo première fois

♪♫♪ Tou-tou-te première fois, tou-tou-te premièèèrrrree fooooiiiiis ♫♫♪

Vous l’aurez compris mes gerbilles, aujourd’hui, je viens vous conter comment j’ai rejoint le clan des tatouées.

J’ai toujours plus de mal à rédiger des articles sur mon vécu, mes envies, mes opinions … qu’à vous montrer mes réalisations. Pourtant, il y a, dans mes créations, des choses extrêmement personnelles; mais j’ai l’impression qu’elles parlent d’elles-même. Il n’en est pas de même pour cette expérience que j’avais envie de partager avec vous. Pour faciliter la chose, j’ai divisé mon récit en 5 grands points. Ça risque malgré tout d’être un peu brouillon, soyez indulgents !

  1. L’envie
    Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours considéré le tatouage comme un art. J’ai longtemps admiré certains tatouages d’amis comme d’inconnus, scrutant les lignes, le remplissage, les nuances … J’ai envie de passer le cap depuis près de 10 ans.

    Au début, j’avais donc cette admiration, cette envie mais pas le motif. Hors de question de choisir un dessin dans un catalogue. Je voulais du symbolisme et de l’intemporel. Puis, l’idée est venue. On va pas se mentir, ma vie n’est pas toujours rose (pas souvent en fait). Je vis dans un monde de douleur et d’obstacles, cernée par la paperasse et la maltraitance médicale. J’ai besoin d’un truc qui me rappelle qu’il faut croire en ses rêves, qu’au-delà des catastrophes, il y a les paillettes … Si vous me suivez régulièrement, vous savez que ma bulle d’oxygène, c’est la magie Disney.

    En 2013, j’ai fait réaliser un tampon dans une boutique de tatouage temporaire afin de voir ce que donnerait un château à l’intérieur du poignet (redessiné à partir du logo Disney).

    IMG_0818

    Quelques mois plus tard, je redessinais encore une fois le château et je décidais d’y intégrer un Mickey et une étoile.
    DISNEY
    Le temps a passé et je n’ai pas osé me lancer. Bien que je sois fan de Disney depuis ma première heure, j’avais peur de regretter à 60 ans d’avoir encré un symbole de l’enfance dans mon bras. J’y vais, j’y vais pas …

  2. Le passage à l’acte
    Je ne fais jamais de résolutions en début d’année mais parfois, je me fixe des objectifs. Pour 2017, mon super objectif était de faire enfin ce tatouage. J’ai donc commencé à me renseigner plus avant sur l’Art du tatouage. Je suis désolée de le dire mais il y a énormément de mauvais tatoueurs, ÉNORMÉMENT ! Traits irréguliers, mal assurés, remplissage maladroit … Il était intolérable pour l’artiste qui sommeille en moi d’avoir un dessin imparfait gravé à vie dans mon avant-bras. J’ai donc fait des tas de recherches et au fil de mes découvertes, j’ai flashé sur le style aquarelle.

    J’ai commencé à en parler sur les réseaux sociaux mais aussi à en parler avec des amis (surtout une d’entre elle qui est multi-tatouée et joliment). Elle m’a dit de regarder sur les sites de conventions afin de trouver un artiste que j’apprécie. Une autre copine m’a parlé de la créativité de l’artiste. J’avais déjà compris que je ne voulais pas une reproduction de mon crabouillage sur Illustrator mais une vrai patte d’artiste, une œuvre unique. Leurs avis ont confirmé mon ressenti. J’ai donc suivi leurs conseils et j’ai contacté une première artiste qui a refusé mon projet. Puis, un de mes contacts facebook m’a parlé de Street Tattoo et là, j’ai découvert Deexen.

  3. L’attente
    J’ai un vrai coup de foudre pour le style de cette artiste-tatoueuse. Je lui ai envoyé un mail et quand elle a accepté mon projet, j’étais folle de joie ! C’était fin mars et le rdv a été fixé pour le 11 octobre. Je savais que je n’aurais le dessin que 15 jours à 3 semaines avant le jour J. L’attente a été longue. Au départ, je n’avais aucun doute; j’aimais tellement son univers que j’étais sûre que ça me plairait. Puis, la date approchant, j’ai commencé à avoir quelques craintes …

    Mes craintes ont été totalement dissipées mi-septembre, à la réception du visuel. J’ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine. J’ai été totalement bluffée. Comment les quelques mots échangés par mail avaient-ils pu lui inspirer une image si proche de moi ? Elle avait tout compris. Le dessin était juste parfait. A partir de là, je trépignais d’impatience !

  4. Le jour J
    En personne bien organisée, j’avais planifié ce séjour au poil de … chat. C’est donc sans stress aucun que j’ai déboulé dans au Studio Deexen à Paris mercredi dernier.

    Le studio est super agréable. J’adore la déco, super cosy et contemporaine. Je m’y suis sentie tout de suite à l’aise et l’accueil chaleureux de Deexen a continué de me rassurer.

    img_0726

    Tout le monde a essayé de m’effrayer en me parlant de la douleur mais même la signature du « contrat par effraction cutanée » et le document du ministère de la santé ne m’ont pas fait peur. Je savais que la douleur que je subissais au quotidien était bien pire que ce que pourrait être un tatouage. Sinon les gens ne se feraient jamais tatouer plusieurs fois ! La vraie douleur, on en redemande pas. Le tatouage a duré un peu moins de 3h. On a papoté de tout et de rien et je n’ai pas vu le temps passer. Je n’ai pas eu mal; une légère gène parfois tout au plus. C’était même un moment de détente, un moment où j’ai pris soin de moi, comme aller chez le coiffeur.

  5. L’après
    Le film plastique qui protégeait le tatouage pendant les heures suivantes m’a sérieusement cassé les pieds. Il a glissé, plissé et m’a un peu irritée mais dès que j’ai pu le retirer, je n’ai plus senti le tatouage hormis une légère sensation de brûlure lorsque j’applique la pommade.

    J’adore mon tatouage. Il me faudra un peu de temps pour que j’intègre qu’il fait parti de moi, que je ne serai plus jamais « nue ». 

    img_0727

Je voulais un tatouage plus petit mais Deexen m’a informée que le vieillissement serait meilleur sur un tatouage plus grand alors je lui ai fait confiance. Je ne regrette pas du tout parce que je veux qu’il vieillisse bien. Quand je regarde mon avant-bras, je le trouve un peu grand mais quand je le remets dans son contexte (l’ensemble de mon corps), je trouve qu’il a les proportions idéales.

img_0725

Pour résumer tout ça, je suis ravie de mon expérience. Je ne pense pas que vous me retrouverez couverte de tatouages dans 10 ans mais celui-ci était un vrai désir, un acte réfléchi et un choix mesuré. Je l’aime d’amour et je ne regrette pas d’avoir confié un bout de mon corps à la merveilleuse artiste qu’est Deexen.

Et vous, vous avez des tatouages ? Qui vous a tatoué ? Vous avez de bons souvenirs de votre première fois sous les aiguilles ? Racontez-moi tout en commentaire !

9 réflexions sur “Tattoo première fois

  1. Bravo !! J’adore le travail de Dresexen et si j’avais le droit de rire refaire tatouer je serai probablement aller la voir ! Tout tatouage est très réussi ^^

    J’avais pris beaucoup de temps pour faire le mien mais je ne le regrette absolument pas ! La seule chose que je regrette c’est que je ne vois jamais (dans mon dos) et du coup je l’oubli. Genre je suis devant le miroir nue dans la salle de bain et je me dit « ah mais oui c’est vrai, je suis tatouée, il est beaaaaaaau ! » XD

    Aimé par 1 personne

  2. il est CA -NON !!!!!! j’adore les couleurs, le chateau, tout quoi !!!!! tu as payé combien par curiosité ? moi je fas mon remplissage de couleur a mon épaule le 22 nov car les couleurs ont « passés » mais il m’avait prevenu qu’il fallait refaire 2 fois pour avoir les couleurs vives que je souhaitaient. cor

    Aimé par 1 personne

  3. Coucou. J’ai deux tatouages, un troisième et dernier arrivera, il se fait attendre car il n’est pas encore au pont et je ne sais où le mettre (je veux le voir !) mais ce qui est certain c’est que j’aime les miens, ils ont une histoire, la mienne. Pas de douleur, a aucun moment, pendant ou après. Et le tien est à ton image.

    J’aime

Laisser un commentaire